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Toucher une retraite en ayant peu ou pas travaillé, c’est possible ! Montants, conditions…


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Toucher une retraite en ayant peu ou pas travaillé, c’est possible ! Montants, conditions…
Oui, il est possible d'obtenir une retraite sans avoir beaucoup travaillé, voire pas du tout. On vous dit tout !

La réforme des retraites et la baisse du pouvoir d’achat liée à l’inflation polarisent aujourd’hui de fortes inquiétudes et beaucoup de questions. Vous êtes aujourd’hui nombreux à vous demander comment sont calculés vos droits à la retraite, quand vous pourrez enfin vous retirer de la vie active, si vous avez assez cotisé et si vous pourrez ne serait-ce que faire valoir vos droits.

Or, contrairement aux idées reçues, sachez qu’il vous est possible de toucher une retraite même en ayant peu ou pas travaillé ! Pour en profiter, découvrez sans plus attendre ces possibilités trop peu connues qui vous sont offertes, les conditions pour y accéder, les trimestres et les montants qu’ils peuvent vous procurer, ainsi que les démarches à effectuer.

Comment sont calculés vos droits à la retraite ?

En France, toute personne qui a travaillé, et donc cotisé, a le droit à une retraite de base, assortie d’une retraite complémentaire. Basées sur un principe de solidarité, ces cotisations versées aux caisses d’assurance vieillesse permettent à la fois d’alimenter les retraites en cours, et d’acquérir des droits que vous pouvez faire valoir le moment venu. Le montant de ces droits dépend des salaires perçus, de la durée de cotisation et de l’âge de départ à la retraite.

À ce jour, l’âge minimum de départ est de 62 ans (60 en cas de handicap, de carrière longue ou pénible). Vous pouvez alors choisir de partir avec une pension à taux réduit si vous n’avez pas assez cotisé, ou de travailler jusqu’à 67 ou 70 ans pour tenter d’atteindre un taux plein (50 % de vos salaires moyens d’activité dans le privé, 75 % dans le public). Si vous avez une carrière incomplète ou hachée, vous risquez donc de partir tard ou de profiter d’une retraite trop infime pour en vivre.

Valider ou racheter vos trimestres non travaillés

Les trimestres durant lesquels vous n’avez pas pu travailler peuvent être validés comme étant « assimilés » ou « réputés cotisés ». Ces manières de gagner des trimestres sans travailler plus, qui correspondent aux grands événements de votre vie, vous donnent les droits suivants :

  • Votre service national : 1 trimestre par trimestre cotisé
  • Vos périodes de chômage, indemnisées ou non : 1 trimestre tous les 50 jours d’indemnisation
  • Vos arrêts maladie : 1 trimestre tous les 60 jours d’indemnisation
  • Votre invalidité : 1 trimestre par trimestre d’invalidité
  • Vos congés maternité : 1 trimestre par trimestre de congé
  • Vos congés d’adoption : 1 trimestre par trimestre de congé
  • Vos congés parentaux : 1 trimestre par trimestre de congé
  • Votre statut d’aidant familial ou de parent : jusqu’à 8 trimestres

Si vous êtes concerné par une ou plusieurs de ces interruptions de carrière, vérifiez que vos droits ont bien été pris en compte par les caisses auxquelles vous êtes affilié. Dans le cas contraire, vous pouvez leur demander de recalculer votre retraite, en leur fournissant les informations nécessaires. Une autre possibilité si vous avez peu travaillé, est de racheter des trimestres pour compléter votre carrière (vous pouvez simuler le coût de rachat via votre espace personnel).

Bénéficier d’une Allocation de solidarité pour compléter votre retraite

L’Aspa (Allocation de solidarité spécifique), anciennement appelée minimum vieillesse, est une aide destinée à fournir l’équivalent d’une retraite minimum mensuelle aux retraités qui se retrouvent avec peu ou pas de pension. Contrairement au minimum contributif ou au minimum garanti, qui s’adressent aux personnes ayant travaillé toute leur vie à partir d’un petit salaire, l’Aspa est spécifiquement destinée aux retraités ayant peu ou pas travaillé, donc peu ou pas cotisé.

Versée par le FSV (Fonds de solidarité vieillesse), l’Aspa est calculée indépendamment des trimestres validés, et peut vous être attribuée à partir de 65 ans (ou dès 62 ans en cas de handicap), et permet de se substituer à votre retraite ou de la compléter si vous avez des revenus inférieurs, et pour un montant équivalent, à :

  • 961,08 € pour une personne
  • 1’492,08 € pour un couple

Si votre demande d’Aspa est rejetée, vous pouvez encore avoir recours à l’Allocation simple d’aide sociale aux personnes âgées, pour les mêmes conditions d’âge et de montant que l’Aspa, en effectuant votre demande auprès de votre CCAS (Centre Communal d’Action Sociale). D’autre part, si vous êtes veuve ou veuf, vous pouvez toucher une pension dite de réversion équivalente à tout ou partie de la retraite de votre mari ou femme afin de ne pas rester démuni.

En cas d’invalidité ou de perte d’autonomie

Si vous êtes bénéficiaire de l’Allocation aux adultes handicapés (AAH) au titre de votre degré d’invalidité et sous conditions de revenus, vous pouvez continuer à percevoir cette aide ou choisir de passer à l’Aspa à partir de 62 ans.

En cas de perte d’autonomie, vous pouvez demander l’Allocation personnalisée d’autonomie (Apa) auprès de votre département ou simplement de votre mairie. En fonction de votre perte d’autonomie évaluée par la grille AGGIR, vous pouvez obtenir :

  • 1 914,04 euros si vous êtes évalué et classé en GIR 1
  • 1 547,93 euros en GIR 2
  • 1 118,61 euros en GIR 3
  • 746,54 euros en GIR 4

D’autres aides et d’autres avantages, comme l’exonération de la taxe foncière, peuvent vous permettre de continuer à subvenir à vos besoins en ayant peu ou pas travaillé. Pour ne pas être pris au dépourvu, l’Assurance retraite vous conseille de préparer votre retraite dès 55 ans. Pour le reste, n’hésitez pas à consulter nos rubriques aides et actualités !

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